1 Samuel 1 - Comentario Bíblico de Matthew Henry1 Samuel 11 Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d'Éphraïm, nommé Elkana, fils de Jeroham, fils d'Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. 2 Il avait deux femmes, dont l'une s'appelait Anne, et l'autre Peninna; Peninna avait des enfants, mais Anne n'en avait point. 3 Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l'Éternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d'Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l'Éternel. 4 Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et à toutes les filles qu'il avait d'elle. 5 Mais il donnait à Anne une portion double; car il aimait Anne, que l'Éternel avait rendue stérile. 6 Sa rivale lui prodiguait les mortifications, pour la porter à s'irriter de ce que l'Éternel l'avait rendue stérile. 7 Et toutes les années il en était ainsi. Chaque fois qu'Anne montait à la maison de l'Éternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point. 8 Elkana, son mari, lui disait: Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas? pourquoi ton coeur est-il attristé? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils? 9 Anne se leva, après que l'on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Éli était assis sur un siège, près de l'un des poteaux du temple de l'Éternel. 10 Et, l'amertume dans l'âme, elle pria l'Éternel et versa des pleurs. 11 Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées! si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l'Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. 12 Comme elle restait longtemps en prière devant l'Éternel, Éli observa sa bouche. 13 Anne parlait dans son coeur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n'entendait point sa voix. Éli pensa qu'elle était ivre, 14 et il lui dit: Jusques à quand seras-tu dans l'ivresse? Fais passer ton vin. 15 Anne répondit: Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son coeur, et je n'ai bu ni vin ni boisson enivrante; mais je répandais mon âme devant l'Éternel. 16 Ne prends pas ta servante pour une femme pervertie, car c'est l'excès de ma douleur et de mon chagrin qui m'a fait parler jusqu'à présent. 17 Éli reprit la parole, et dit: Va en paix, et que le Dieu d'Israël exauce la prière que tu lui as adressée! 18 Elle dit: Que ta servante trouve grâce à tes yeux! Et cette femme s'en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même. 19 Ils se levèrent de bon matin, et après s'être prosternés devant l'Éternel, ils s'en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l'Éternel se souvint d'elle. 20 Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu'elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Éternel. 21 Son mari Elkana monta ensuite avec toute sa maison, pour offrir à l'Éternel le sacrifice annuel, et pour accomplir son voeu. 22 Mais Anne ne monta point, et elle dit à son mari: Lorsque l'enfant sera sevré, je le mènerai, afin qu'il soit présenté devant l'Éternel et qu'il reste là pour toujours. 23 Elkana, son mari, lui dit: Fais ce qui te semblera bon, attends de l'avoir sevré. Veuille seulement l'Éternel accomplir sa parole! Et la femme resta et allaita son fils, jusqu'à ce qu'elle le sevrât. 24 Quand elle l'eut sevré, elle le fit monter avec elle, et prit trois taureaux, un épha de farine, et une outre de vin. Elle le mena dans la maison de l'Éternel à Silo: l'enfant était encore tout jeune. 25 Ils égorgèrent les taureaux, et ils conduisirent l'enfant à Éli. 26 Anne dit: Mon seigneur, pardon! aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l'Éternel. 27 C'était pour cet enfant que je priais, et l'Éternel a exaucé la prière que je lui adressais. 28 Aussi je veux le prêter à l'Éternel: il sera toute sa vie prêté à l'Éternel. Et ils se prosternèrent là devant l'Éternel. 1 Samuel 11 Samuel 1:1-81-8 Elcana continuaba asistiendo al altar de Dios, a pesar de las desafortunadas diferencias en su familia. Si las devociones de una familia no logran poner fin a sus divisiones, que las divisiones no detengan las devociones. Disminuir nuestro amor legítimo hacia algún familiar por una dolencia que no pueden evitar, y que es su aflicción, equivale a enfrentar la providencia de Dios con su precepto y añadir aflicción de manera muy desconsiderada a los afligidos. Es evidencia de una disposición vil deleitarse en entristecer a aquellos que ya están afligidos y molestar a aquellos propensos a la irritación y la incomodidad. Debemos cargar con las cargas de los demás, no aumentarlas. Ana no pudo soportar la provocación. Aquellos que tienen un espíritu propenso a la irritación y tienden a tomarse demasiado a pecho las provocaciones, son enemigos de sí mismos y se privan de muchos consuelos tanto en la vida como en la piedad. Debemos notar los consuelos para evitar afligirnos por las adversidades. Debemos contemplar lo que está a nuestro favor, así como lo que está en nuestra contra. 1 Samuel 1:9-189-18 Ana mezcló lágrimas con sus oraciones; consideraba la misericordia de nuestro Dios, quien conoce el alma atribulada. Dios nos permite, en la oración, no solo pedir cosas buenas en general, sino mencionar aquello particular que más necesitamos y deseamos. Habló en voz baja, nadie podía oírla. Con esto, daba testimonio de su creencia en el conocimiento que Dios tiene del corazón y sus deseos. Elí era el sumo sacerdote y juez en Israel. No nos corresponde ser precipitados y apresurados en juzgar a los demás, y considerar a las personas culpables de malas acciones cuando el asunto es dudoso y no está probado. Ana no devolvió el cargo ni reprochó a Elí por la conducta perversa de sus propios hijos. Cuando somos injustamente censurados, necesitamos poner un doble cuidado en nuestra lengua, para no devolver censuras por censuras. Ana consideró suficiente aclarar su situación, y así debemos hacerlo. Elí estuvo dispuesto a reconocer su error. Ana se fue con satisfacción en su corazón. Había encomendado su caso a Dios a través de la oración, y Elí había orado por ella. La oración es consuelo para el alma piadosa. La oración suavizará el semblante; así debería ser. Aquellos que usan correctamente el privilegio de acudir al trono de gracia de un Dios reconciliado en Cristo Jesús, no permanecerán miserablemente por mucho tiempo. 1 Samuel 1:19-2819-28 Elcaná y su familia tenían un viaje por delante y varios hijos que llevar consigo, pero no se marcharon sin antes adorar a Dios juntos. La oración y la provisión no impiden un viaje. Cuando las personas tienen tanta prisa por emprender viajes o ocuparse en sus negocios que no tienen tiempo para adorar a Dios, es probable que avancen sin su presencia y bendición. Aunque Ana sentía un cálido afecto por los atrios de la casa de Dios, pidió quedarse en casa. Dios quiere misericordia y no sacrificios. Aquellos que se ven impedidos de asistir a las ordenanzas públicas debido al cuidado y crianza de sus hijos pequeños pueden encontrar consuelo en este ejemplo y creer que si cumplen con su deber con el espíritu adecuado, Dios los aceptará con gracia. Ana presentó a su hijo al Señor con un agradecido reconocimiento de su bondad en respuesta a la oración. Todo lo que le damos a Dios es algo que primero le hemos pedido y recibido de él. Todos nuestros dones para él fueron primero sus dones para nosotros. El niño Samuel mostró desde temprano una verdadera piedad. A los niños pequeños se les debe enseñar a adorar a Dios desde muy temprana edad. Sus padres deben instruirlos en ello, llevarlos a hacerlo y animarlos a que lo hagan lo mejor posible; Dios los aceptará con gracia y les enseñará a hacerlo mejor. |
Autor: Matthew Henry, Traducido al castellano por Francisco la Cueva, Copyright © Spanish House Ministries | Unilit