Réponse
Les avancées de la technologie médicale ont permis de sauver des vies et d’améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes. Cependant, elles ont aussi soulevé de nouvelles questions auxquelles les générations précédentes n’avaient pas eu à répondre. Il y a un siècle, les options en fin de vie étaient limitées et la mort survenait plus rapidement faute de machines permettant aux organes de fonctionner lorsque le cerveau ne le pouvait plus. Aujourd’hui, avec la capacité de la médecine à prolonger les signes vitaux, la simple présence de vie n’est plus le seul paramètre à prendre en considération. La qualité de vie devient une préoccupation majeure lorsque des proches souffrent ou survivent plus longtemps que souhaité. Une question d’ordre éthique se pose : du point de vue biblique, faut-il tenir compte de la qualité de vie dans les décisions liées à la fin de vie ?
La notion de qualité de vie est subjective et propre à chacun. Chaque individu devrait avoir le droit de déterminer ce qu’il considère comme une « vie de qualité ». Certains s’accrochent à chaque instant de vie, cherchant toutes les interventions médicales possibles pour prolonger leur existence sur terre aussi longtemps que possible. D’autres, notamment parmi les chrétiens, peuvent accepter leur mort imminente avec sérénité et même exprimer leur impatience de rejoindre l’éternité dès que Dieu les appellera. Le droit de refuser un traitement médical devrait être accessible à tout adulte mentalement sain et peut souvent être consigné par des directives anticipées ou d’autres formes d’instructions écrites. Cependant, ces documents peuvent soulever des questions éthiques lorsque les choix en fin de vie impliquent une accélération de la mort ou une aide au suicide. Tout comme le suicide n’est pas considéré comme un droit de l’homme, l’assistance au suicide en raison d’un pronostic médical ne l’est pas non plus.
Si chaque individuChaque individu devrait avoir son opinion sur ce que signifie « qualité de vie », car les êtres humains ne sont pas les seuls juges. La vie est composée à la fois de moments positifs et négatifs, et il arrive à chacun de traverser des périodes où la qualité de vie semble diminuée. Des situations comme la dépression, l’anxiété, un chagrin d’amour ou des difficultés financières peuvent temporairement altérer la qualité de vie. De même, une blessure, une maladie ou un handicap peuvent considérablement impacter la qualité de vie d’une personne, mais cela ne signifie pas qu’elle a le droit de mettre fin à sa propre vie. C’est à Dieu qu’incombe le pouvoir de décider de la vie et de la mort, et non à nous, en fonction de notre appréciation de la qualité de la vie (Deutéronome 32:9;Psaume 139:16).
Établir un testament ou accorder une procuration durable à un membre de la famille en qui l’on a confiance représente une alternative judicieuse pour éviter des décisions de dernière minute par des proches cherchant à comprendre les volontés d’un patient. Le refus de certains médicaments, traitements ou mesures de survie peut être dans l’intérêt du patient, et si ces questions ont été préalablement discutées, la famille est ainsi soulagée de cette charge morale. Le développement d’une relation de confiance avec le médecin en charge du patient en fin de vie permet également d’éviter les malentendus et les regrets ultérieurs. Heureusement, dans la plupart des pays, il reste interdit aux médecins de prescrire des médicaments ayant pour but de mettre fin activement à une vie. Le risque de dérives liées à cette option rend dangereux le fait de laisser une telle décision entre les mains des hommes. Cependant, les soins palliatifs peuvent être intensifiés afin de permettre au corps de s’éteindre sans douleur excessive pour le patient. Lorsque toute possibilité de guérison est écartée, l’augmentation des soins palliatifs autorise le déclin naturel du corps, et le décès peut survenir sans prolonger inutilement le processus de mourir.
La qualité de vieLa qualité de vie ne peut être définie par des facteurs externes. Elle est profondément personnelle et souvent liée à la relation de chaque individu avec Dieu. Par exemple, des Occidentaux en bonne santé et prospères peuvent vivre une qualité de vie médiocre en raison de problèmes émotionnels et de mauvais choix moraux, tandis qu’une personne handicapée dans un pays en développement peut éprouver une grande joie dans sa vie. De plus, la maladie physique ne détermine pas automatiquement la qualité de vie d’une personne, donc il est inapproprié de la juger. En tant qu’êtres humains, notre devoir devant Dieu est d’offrir les meilleurs soins possibles à ceux qui souffrent et de laisser notre Créateur décider du cours de leur vie.
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