À cause des « gilets jaunes » Macron est contraint de relancer sa présidence en raison de la crise.

Alors que le soutien de l’opinion et la participation aux manifestations hebdomadaires des « gilets jaunes », parsemées d’actes de violence, ont diminué, le mouvement achève cinq mois et se prépare à l’Acte 24. pour surmonter cette crise, la plus grave de sa présidence, Macron révèle aujourd’hui un ensemble de mesures.

Macron est contraint de relancer sa présidence en raison de la crise des « gilets jaunes ».

Macron tiendra une conférence de presse à 18 heures, heure locale, au cours de laquelle il annoncera des « mesures concrètes » pour réprimer cinq mois de manifestations de rue qui l’ont épuisé politiquement.

Après deux ans au pouvoir, dont près de six mois de manifestations des « gilets jaunes », le président de 41 ans n’a aucun résultat tangible à montrer.

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Sa popularité a chuté à 27%, bien que les sondages lui donnent un gagnant confortable si les élections présidentielles avaient lieu à nouveau.

Cette conférence de presse remplacera un discours qui était prévu la semaine dernière, mais qui a dû être suspendu après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris lundi dernier, qui a causé une grande agitation en France et dans le monde.

Réductions d’impôt

Selon une copie du discours original auquel l’AFP a eu accès, le président français prévoit d’annoncer des réductions d’impôts pour les classes moyennes et des augmentations des pensions les plus modestes, deux mesures prioritaires pour 70% des Français, selon une enquête.

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Elle envisage également de fermer la prestigieuse École nationale d’administration, l’ENA, une pépinière de présidents français qui, selon leurs critiques, forment une classe dirigeante déconnectée du peuple.

Macron pourrait également annoncer une réduction des dépenses publiques, l’abolition de certains allégements fiscaux et demander aux Français de travailler plus fort pour financer la réduction d’impôt potentiellement explosive.

Il a également été divulgué que le président entreprendra d’étudier l’impôt sur la fortune (ISF), dont l’abolition a été fortement critiquée.

Macron a éliminé cette taxe pour améliorer l’attrait du pays pour les investisseurs et empêcher les grandes fortunes de s’installer à l’étranger, mais pour les critiques, cela a renforcé son image de « président des riches ».

Les conclusions du grand débat national organisé en France pour sortir de la crise des « gilets jaunes » ont montré qu’il y a dans le pays une « immense exaspération » due à la pression fiscale, comme le disait le Premier ministre Edouard Philippe il y a quelques semaines.

C’est précisément une augmentation des taxes sur les carburants qui a déclenché la révolte du « gilet jaune » en novembre dernier.

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