Le pasteur Jean Tartier, figure de l’oecuménisme en France, est décédé dans la nuit du 17 juillet à 83 ans. L’annonce a été faite par l’Inspection luthérienne de Paris dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. Pasteur au Pays de Montbéliard, le natif de La Voulte-sur-Rhône en Ardèche, avait été inspecteur ecclésiastique de 1977 à 1991 au sein de l’ancienne Eglise évangélique luthérienne de France. Il contribua notamment à son rapprochement avec l’ancienne Eglise réformée de France pour former l’Église protestante unie de France (EPUdF) en 2013. Chargé du service des relations œcuméniques de la Fédération protestante de France (FPF), il fut pendant deux ans, de 1997 à 1999, son président. Au cours de la même période il fut également co-président du Conseil des Églises chrétiennes en France.
De 2000 à 2014, Jean Tartier avait coprésidé le Groupe des Dombes, un groupe de théologiens catholiques et protestants, indépendant des institutions ecclésiales, œuvrant à l’œcuménisme par la réflexion théologique. «Nous rendons grâce à Dieu pour la force tranquille de son témoignage et pour la fécondité de sa présence au sein de l’Église», a indiqué l’Inspection luthérienne de Paris.
Après son bref passage à la présidence de la FPF, tous au sein de la fédération et en dehors avaient salué «un homme simple, affable, et estimé pour sa grande capacité d’écoute», rapportait l’Agence de presse internationale catholique (apic) en 1999. Ce sont vraisemblablement les critiques internes au sein de la FPF qui l’avaient poussé à ne pas se présenter pour un nouveau mandat, qui ressemblait alors à une démission déguisée. Certains l’avaient notamment jugé trop oecuménique ou trop bienveillant à l’égard du Vatican, soulignait La Croix.
Ses parents, Roland Tartier (1911-1972), pasteur réformé et Madeleine Tartier née Tissot (1914-2002), avaient été déclarés Justes parmi les nations par le mémorial de Yad Vashem pour avoir secouru des Juifs pendant la guerre, quand leur fils était un nourrisson. Cet engagement a très certainement inspiré celui de Jean Tartier; que ce soit face à la montée de l’extrême droite, au côtés des sans-papiers ou au sein de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) dont il fut président de la commission théologique.
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