Église incendiée à Brême: un groupe revendique le crime

L’incendie d’ordures et de déchets encombrants a causé des dommages d’un montant de 20 000 euros, selon l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination envers les chrétiens en Europe (OIDAC Europe). Le 9 décembre, l’Eglise libre de Brême a subi un incendie de son local d’aide sociale, revendiqué par un groupe anonyme sur le site internet tumulte.org dès le lendemain, et relayé par Christian Daily International le 3 janvier.

«Nous avons fait exploser des pneus et un énorme engin incendiaire de 20 litres d’essence à l’arrière du commissariat de police de Bremen-Burg et de la Communauté chrétienne libre, faisant d’une pierre deux coups», a écrit l’auteur au nom du groupe. Ces actes ont été perpétrés contre l’Eglise «en raison de ses positions traditionnelles sur la famille et de son opposition à l’avortement». L’OIDAC Europe estime qu’il s’agirait d’un groupe d’extrémistes de gauche.

Les évangéliques pentecôtistes associées aux fascistes

Le signataire a en effet associé «les croyances bibliques des évangéliques pentecôtistes aux groupes d’extrême droite et aux fascistes, affirmant que les deux groupes partagent des idées similaires sur le mariage, les femmes et l’homosexualité». «Les pasteurs fournissent constamment des soins pastoraux avec l’arrière-pensée de la conversion. C’est dégoûtant. Les évangéliques sont une force à Brême qu’il ne faut pas sous-estimer», dénonce le communiqué.

La revendication explique que ce lieu a aussi été ciblé en raison des liens de l’Eglise avec l’Alliance évangélique mondiale (AEM), la qualifiant d’«aile conservatrice fidèle à la Bible». Sur son site internet, l’AEM se définit comme un regroupement de «130 alliances nationales d’Eglises […] donnant une identité, une voix et une plateforme pour plus de 600 millions d’évangéliques dans le monde».